notablog - Mot-clé - long ago2024-02-14T11:34:52+01:00urn:md5:e838f6103b73d5ce71306164b60e8cbcDotclearIl aura fallu que Fred Chichin...urn:md5:3ddd665091463d42ad58e534c85c09bf2007-11-29T17:09:11+00:002008-01-11T10:17:36+00:00notafishLa France me manque (ou pas)Frankreichlong ago ...meure, pour que je sorte de ma torpeur bloguesque. Non pas que j'aie grand chose à écrire. Sinon que je suis triste. Les Rita Mitsouko, c'est un bout de ma jeunesse, même un bout de ma vie. Et Marcia Baila, un morceau qui encore aujourd'hui me fait frissonner.
<blockquote>Marcia danse un peu chinois<br />
La chaleur<br />
Dans les mouvements d'épaules<br />
A plat<br />
Comme un hiéroglyphe inca<br />
De l'opéra</blockquote>
[edit: la video des Rita Mitsouko que j'avais postée là a été effacée]http://notablog.notafish.com/post/2007/11/29/200-il-aura-fallu-que-fred-chichin#comment-formhttp://notablog.notafish.com/feed/atom/comments/511Pétard... on est vieuxurn:md5:e961f6eebf17b2ac3adf4c16f643ca7f2007-05-28T14:49:24+00:002007-05-28T14:55:42+00:00notafishL'air du tempslong agotechnophile <p>C'était il y a deux/trois mois, lors de mes déboires Kubuntu et compagnie, dans un salon de chat sur IRC.</p>
<blockquote><p>[00:14] <Fogge> Anyone who was old enough to have internet ENTER their lives and not just be there all the time are internet "old". :)</p></blockquote>
<p>Traduction rapide :</p>
<blockquote><p>"Ceux qui étaient assez vieux pour avoir vu entrer internet dans leur vie, plutôt que de l'avoir eu là tout le temps, sont "vieux" en internet."</p></blockquote>
<p>La traduction est nulle, mais je me rapelle très clairement de l'arrivée d'internet dans ma vie. Ca ne me rajeunit pas...</p>http://notablog.notafish.com/post/2007/05/28/173-petard-on-est-vieux#comment-formhttp://notablog.notafish.com/feed/atom/comments/483Conflict resolution (ce dont je me souviens)urn:md5:f383d71f2578566ac1aff1e1096b36ef2007-05-24T11:48:12+00:002007-05-24T13:50:39+00:00notafishCommunication(s) et jeux de motslong agonow is mineprise de chou<p>Il y a vingt ans de cela j'ai assisté à une conférence sur la résolution de conflits.</p> <p>Mon apolitisme invétéré fait que j'ai zappé à l'époque le contenu entier de la conférence, qui devait se rapporter à quelques conflits politiques et la façon dont ils étaient gérés. En revanche, à la fin de la conférence, les intervenants nous ont donné une petite boîte à outils rapide, que j'ai gardée tout ce temps et que je tente encore aujourd'hui d'utiliser dans mes démarches de communication.</p>
<p>Depuis, j'ai revisité ces outils qui sont en quelque sorte le B-A BA de toute démarche de médiation à la lumière de différents modèles plus ou moins compliqués appliqués dans des séminaires de management, de stratégie et autres travaux de groupe intéressants. Ma compréhension de ces outils remonte cependant à cette première conférence.</p>
<h4>Premier outil : le "I statement", le "parler au je" ou "le tu tue"</h4>
<p>En gros, il s'agit de toujours s'impliquer dans ce que l'on dit. Plutôt que de dire "tu ne comprends rien", tenter le "je n'ai pas dû m'exprimer clairement". Plutôt que d'envoyer un "tu n'écoutes pas ce que je dis" essayer un "je n'ai pas l'impression que tu écoutes ce que je dis". Ca paraît tout bête, mais c'est un exercice somme toute assez difficile. (Tiens, preuve par l'exemple ! la formulation correcte de cette phrase aurait été "je trouve que c'est un exercice assez difficile"). L'idée derrière ce "je" est d'une part de véritablement réfléchir ce que je dis, de le penser, d'en mesurer la portée et d'autre part de ne pas directement agresser l'autre en le mettant en porte-à-faux. Dire à quelqu'un, "Tu es vraiment très con" laisse finalement peu de doute sur l'universalité du problème. "Je suis con, c'est un fait, et personne ne peut le nier" pourrait être une interprétation que l'autre dérive de la phrase. Lui dire "je pense que tu es con", ou "je te trouve con" donne déjà un peu plus de liberté à l'autre. Il peut au moins se dire "bon, <em>elle</em> pense que je suis con, ce n'est pas le cas du monde entier".</p>
<h4>Deuxième outil : éviter l'art du ping-pong, ou l'acceptation de la critique.</h4>
<p>A la même phrase "tu es con" répondre "toi aussi" va invariablement déboucher sur une impasse, un arrêt de la communication. Partant du principe que l'outil numéro 1 est déjà absent de cette phrase, il faut apprendre à se défendre intelligemment. Il manque le "je" au répondant de le remettre dans la critique. A l'affirmation "tu es con" je répondrais plutôt "tu penses que je suis con, d'accord, j'accepte cette critique, mais je voudrais savoir pourquoi tu penses cela ?". On remet la communication sur les rails en replaçant les responsabilités. Le mécanisme là vise à accepter le sentiment de l'autre, à le replacer dans un contexte plus favorable et à demander les raisons de ce sentiment. Très souvent, l'acceptation de la critique plutôt que son déni, ou son renvoi tel quel dans la face de l'autre, permet d'étayer le débat et de désamorcer ce qui peut finir en une conversation frustrante pour les deux parties.</p>
<p>Pour avoir fait l'essai plusieurs fois, l'acceptation de la critique est parfois même assez déstabilisant pour l'"agresseur". Conversation typique :</p>
<blockquote><p>A : "Tu es con !" <br />
B : "Oui, tu as raison, je suis probablement con, peux-tu cependant me dire exactement en quoi je suis con ?"<br />
A : "Euh, ben, c'est pas vraiment ce que je voulais dire, mais là vraiment, tu as agi n'importe comment".<br /></p></blockquote>
<p>On retombe sur la critique constructive de l'action plutôt que de la personne. On passe du ping-pong au match de foot, où le jeu se joue en équipe et où le but redevient commun, trouver une solution à un problème donné.</p>
<h4>Troisième outil : ce que je pense, ce que je dis, ce que l'autre entend et ce que l'autre comprend</h4>
<p>Et là, croyez-moi, entre ce que je pense et ce que l'autre comprend, il y a au moins l'équivalent de trois fois la distance de la terre à la lune. J'ai déjà ébauché ailleurs ma théorie sur l'<a href="http://notablog.notafish.com/index.php/2004/11/05/4-de-linterpretation-theorie-nota-fumeuse" hreflang="fr">interprétation</a>, dérivée en fait de ce troisième outil.</p>
<p>Le secret, pour combler le fossé qui sépare ce que je pense de ce que l'autre comprend, se cache d'une part dans le postulat de base qui dit "je ne suis pas dans la tête de l'autre, donc il se peut que j'ai mal interprété" et d'autre part dans cet outil fantastique qu'est la reformulation.</p>
<p>Le postulat de base est le plus difficile. Dans un monde idéal, il faudrait arriver à se détacher complètement de soi, des sentiments qu'on a pour l'autre et regarder d'un oeil neutre les mots utilisés dans la communication. Inutile de dire que dans notre monde, c'est particulièrement impossible. Nous arrivons tous avec une culture, un passé, une humeur et nos mots sont souvent le produit de tout cela. Tant les mots que nous disons que ceux que nous recevons. Du coup, il faut apprendre à prendre un pas de recul. Avant de répondre à une question, une affirmation, une critique, avant de s'énerver et de retomber dans le ping-pong ou la conversation stérile, il faut se demander "ai-je bien compris cela comme cela a été pensé ?".</p>
<p>Combien de fois me suis-je retrouvée dans une situation où, par manque d'information, par interprétation trop rapide d'un mot ou d'un ton, j'ai répondu à côté de la plaque ? Trois milliards, au moins. Je crois que c'est l'outil le plus difficile à mettre en oeuvre. Il faut arriver à encaisser d'une part, à analyser de l'autre, à reformuler ensuite pour être sûr qu'on a bien compris et après, seulement après, à répondre.</p>
<p>En gros, il ne faut jamais oublier de demander "j'ai compris cela, est-ce que c'est bien ce que tu as voulu dire ?". Et le redemander et le re-redemander pour être sûr qu'on ne répond pas à côté. Je crois que nous avons tous tendance à ne prendre dans les mots que ceux qui vont bien avec notre humeur du moment, qu'ils soient bons ou mauvais et que l'interprétation trop rapide nous amène parfois à voir des vessies là où il n'y a que lanternes et des montagnes où il n'y a que fourmilières.</p>
<p>La difficulté principale de la reformulation réside à mon avis dans le fait que s'arrêter trois minutes pour être sûr que les mots ont la même signification pour les deux parties (et donc finalement partir du principe que l'on n'a pas compris, ou que l'on s'est mal exprimé) demande une sacrée dose d'humilité. Que moi, en tous cas, je n'ai pas. Mais je me soigne (depuis au moins vingt ans... c'est pas gagné, mon histoire).</p>
<h4>Conclusion</h4>
<p>Pour finir, une situation (bien sûr complètement inventée) pour illustrer le tout.</p>
<blockquote><p>A : "Tu n'as pas fait la vaisselle !" <br />
B : "Peut-être, mais toi, hier, tu ne l'as pas faite non plus et puis de toutes façons, tu as toujours quelque chose à me reprocher, j'en ai assez !"<br /></p></blockquote>
<p>La conversation stérile par excellence. Agression par le tu (<em>le tu tue</em>), reproche sous-jacent dans le ton, match de ping-pong de haute volée, extension du sens de la phrase "vaisselle" qui n'était finalement que l'énoncé d'un fait.</p>
<p>Ce que je pense qu'il faudrait dire :</p>
<blockquote><p>A : "Tu n'as pas fait la vaisselle !" <br />
B : "C'est vrai, mais je trouve le ton que tu emploies empli de reproches. Essaies-tu de me dire autre chose ?".<br /></p></blockquote>
<p>Acceptation, parler "je" pour qualifier le ton, tentative de reformulation des sentiments pour ouvrir la communication.</p>
<p>Ce serait bien si on savait faire ça tout le temps, non ?</p>http://notablog.notafish.com/post/2007/05/24/183-conflict-resolution-ce-dont-je-me-souviens#comment-formhttp://notablog.notafish.com/feed/atom/comments/4931971 : 0 - La faux sur l'épauleurn:md5:c311f2094cdb1ae7e159c9bd4d7322972007-04-13T18:50:38+00:002007-04-13T18:51:43+00:00notafishCheminslong agonow is minepetits cailloux et ricochets <p>L'année 1971 fut pour moi très courte. Un mois, même pas. Et ma naissance fut, comme beaucoup de naissances, liée de près à la mort. Mon grand-père, dont j'étais la première petite-fille (et accessoirement, le premier enfant de son seul fils), mourut trois jours après ma venue au monde.</p>
<p>De lui je ne connais pas grand-chose, sinon le nom que lui avaient donnés mes deux cousins plus âgés, "Daddy" et qu'il était un "grand homme", un mec bien. Il était "du siècle", né en 1900, avait vécu sa vie à la force du poignet, avait monté sa société, vendait des voitures, des Citroën. J'ai cru comprendre qu'il était même ami avec André Citroën, ou au moins qu'il le connaissait. Il pilotait des avions, avait monté sa propre compagnie aérienne, qui reliait la France à Madagascar.</p>
<p>Sa vie cependant reste assez floue, on ne m'en a pas dit grand chose. Je sais pourtant qu'il se préparait pour assister au mariage de sa nièce quand il est mort. C'était le 7 décembre 1971. Il n'est jamais monté dans la voiture et n'a jamais assisté au mariage de sa nièce. Du coup, les lettres de félicitations que j'ai retrouvées dans les placards de mes parents sont surtout des lettres de condoléances.</p>
<blockquote><p>Toutes nos condoléances pour la mort de votre père/beau-père/mari/oncle. Ah, et félicitations pour la petite Delphine, qui arrive à un bien triste moment.</p></blockquote>
<p>Ces lettres sont étranges à lire, j'ai du mal à imaginer l'état d'esprit de mes parents et surtout de papa, qui a dû se retrouver cisaillé entre la joie d'accueillir un premier enfant et la douleur de perdre un père. Maman me raconte que je n'étais pas très pressée d'arriver et que mon grand-père venait tous les jours la voir pour lui demander "alors, il arrive, ce bébé ?" Il m'attendait "comme le Messie", peut-être pressé par on ne sait quelle prémonition inconsciente qui lui faisait sentir qu'il fallait que j'arrive avant qu'il ne parte.</p>
<p>Je ne sais pas si cela date de ce moment, mais je considère depuis toujours la mort comme une partie de la vie, l'une de ses composante logique. Comme une pièce sans laquelle le puzzle perd toute son âme. Si, comme le décrit Pratchett, la vie est un grand bonhomme avec une faux sur l'épaule, il devait être au chevet de mon lit de naissance et m'est grâce à cela un peu familier. Il ne m'a jamais vraiment fait peur.</p>
<p><em>Note : Ce billet a été simultanément publié sur <a href="http://ricochets.des-blogueurs.org/" hreflang="fr">Petits cailloux et ricochets</a></em></p>http://notablog.notafish.com/post/2007/04/13/175-1971-0-la-faux-sur-l-epaule#comment-formhttp://notablog.notafish.com/feed/atom/comments/485Frimousseurn:md5:4bdeafd5e293877be23f03a6d4d0510b2006-03-18T15:11:39+00:002006-03-18T15:14:01+00:00notafishA voirlong agonow is mine<p>J'ai pêché dans mes cartons...</p> <p><img src="http://notablog.notafish.com/public/long ago/frimousse.jpg" alt="" /></p>
<p>J'étais mignonne, einh ?</p>http://notablog.notafish.com/post/2006/03/18/78-frimousse#comment-formhttp://notablog.notafish.com/feed/atom/comments/388MIT, or the place where dreams happenurn:md5:fa377092e2e14d12126070bb38bbce862006-01-19T16:28:37+00:002009-01-13T08:13:48+00:00notafishCross country, across culturesabroadLife in the USAlong ago<p><strong>Reflexions on a lost career</strong></p>
<p>We went to MIT today, to visit the Media Lab (<a href="http://www.media.mit.edu/" hreflang="en">Media Laboratory</a>) and see what we could do there for the next <a href="http://wikimania.wikimedia.org" hreflang="en">Wikimedia Conference</a>. The place is huge. As we arrived in Boston, we went to the FSF official launch of the GPL 3.0. The only thing I recall at that point is thinking <q>well, this is just like any other university in the world; imposing monuments, shabby insides and notice-boards that have been so used they just look like a giant pinhole.</q>That was when I entered through the front door. Now, the Media-Lab is situated in a white building not too far from the banks of the Charles River</p> <p>Today was a radiant day and we were to meet with <a href="http://mako.cc/" hreflang="en">Mako</a>, who works as a researcher on the <a href="http://www.openmind.org/" hreflang="en">Open Mind</a> project and Walter, who works on the same kind of projects, and more. The Media Lab has this kind of eerie look about it. It's a very modern building, ascetic, white for the most part, with huge galleries and cold staircases. BUt once you get to the heart of it, it looks much more like a playground. Mako took us on a tour and for the first time of my life I regretted not having gone further in my science studies. Allow me to digress here. Before I went to UWC, I was to take a scientific French baccalaureate, being a good student and all, and was accepted in Première S. I left for the US and that went to shambles. Anyway.</p>
<p>So here we are, walking around the building, being shown the funky experiment rooms where people work on funky projects. Well, they seemed funky to me, but I suppose all of them are really well thought out, and actually "make sense". You'll find <a href="http://www.media.mit.edu/research/samples.html" hreflang="en">here</a> a little overview, although I am not sure this list actually reflects the<em>funkiness</em> of the whole thing. Among those I remember, one about a computer screen that adapts to your physical behaviour. If you slouch, it slouches. Another was about a suit designed to retrace the steps of a body search (remind me to talk about those, based on my entering-the-US-experience) in order to make sure that the search is done in the best possible conditions (no funky touching where you should not be touched) and more to the same avail.</p>
<p>As ascetic as the outside corridors are, the inside of the MIT Media Lab is a joyous mess. Couches everywhere, people sitting on them drinking coffee or Coke with a computer on their lap, stuffed animals being used as robots (that room was a bit sad actually, seeing how the stuffed animals are being dissected to suit the research purposes), 3D rendering of mountains and hills you can create yourself with balls, cubes and styrofoam, crazy rooms with pulled apart computers and CDs hanging from the ceiling. Wow. I loved it. And I wish I had been more perseverant in the science field, I would have loved to be part of this mess.</p>http://notablog.notafish.com/post/2006/01/19/57-mit-or-the-place-where-dreams-happen#comment-formhttp://notablog.notafish.com/feed/atom/comments/369Nostalgieurn:md5:8e4e1dd9b9b9d78e291a81d74b4839a42005-02-13T04:41:05+00:002006-02-16T01:37:53+00:00notafishL'air du tempsdiscoverylong ago<p>Où l'on apprend que la berkitude existe encore</p> <p>Tiens, y'a longtemps, genre j'étais jeune et alerte et <a href="http://www.sciencespobordeaux.fr/accueil/" hreflang="fr">je travaillais dur</a>, avec deux de mes copines, on a découvert les berks. Des epèces de trucs dont on n'a jamais vraiment su si ilLES étaient des animaux ou des parasites, des choses ou des humains. Ben vous savez quoi, j'en ai trouvé un nouveau, y'a pas longtemps. Je croyais qu'ils étaient en voie de disparition, voire même éteints. Ben non, y'en a encore. Voici le dernier. Prochain coup, je vous donne l'historique du berk et de la berkitude.
<img src="http://notablog.notafish.com/public/Berks/berk_branche.jpg" alt="Berk branché" style="display:block; margin:0 auto;" /></p>