J'ai le coeur piétiné, meurtri, abîmé, blessé. Pas au sens figuré. Au sens propre. Ca fait mal comme une blessure ouverte, comme un bleu profond. Comme un gadin de cour d'école quand un "il était méchant, maman !" vous pousse et que vous tombez, face contre terre. Egratignures, saignements, les larmes avec.
Je devais me marier, voyez-vous. Je ne me marie plus. Ceci tient lieu de faire-part. Je n'ai tout simplement pas envie de prendre mon téléphone pour dire à tous ceux que j'avais déjà invités que c'est annulé (repoussé ?). J'ai du mal à encaisser. Pas tellement de ne plus me marier, je suis plutôt soulagée, ça va me faire des vacances. Mais j'ai mal au trou béant qu'a laissé la façon dont ça s'est passé. Plein de bonnes raisons. Plein de mauvaises, aussi. Surtout. Des deux côtés.
Je ne sais plus où j'en suis. Je ne sais pas trop où je vais. Et ma voiture est cassée. Putain de pays, putain de journée, putain de temps, putain de vie.
Dans les ruptures, je me demande s'il y'a des façons meilleures que d'autres... Ça fait toujours mal dans n'importe quelle configuration, je pense.
Mais bon, c'est pas cette brillante opinion qui va t'aider à mieux respirer... :-/
Ohhhhhh.
Je te fais plein de bisous. C'est pas grand-chose, mais je t'aime et j'espère que tu vas aller mieux. Si je peux t'aider dis-le, je viens discuter si tu veux.
On est un bon petit nombre à n'être pas loin, physiquement et/ou mentalement ; si t'as envie de te changer les idées, n'hésite pas. Pour ma part je suis à 25 min.
Hello notafish,
Ca fait quelques mois que je te lis, et je te touve très inspirante.
C'est avec beaucoup de peine que je lis ce post : je te transmets toute ma tendresse virtuelle, espérant qu'elle puisse t'apporter quelque comfort.
Mit freundlichen Grüssen,
abievelez
Bienvenu(e) abievelez. Et merci, le virtuel n'est pas si loin du réel.