Mais putain de bordel de merde, ce serait bien qu'on arrête de se voiler la face, de se prendre pour le centre du monde et de penser que puisque l'autre devait faire, on n'est pas responsable. Ben voyons. Exit l'équipe, le collectif et l'entraide. Pffffuit.

La journée (celle d'hier, en fait) fut riche en ronds de jambe, mousse gratuite pour faire briller les trolls, badinages énivrants de beaux parleurs au son creux.

Et puis, pour couronner la fête, l'ultime partie de cache cache avec le texte. Si si, je vous jure, c'est écrit là, donc c'est sûr, c'est pas moi, ça peut pas être nous, parce que là, comme vous tous ici présents pouvez le constater, le texte dit en bonne et due forme: un autre est responsable. Ah oui, l'autre. Le voisin. Mettons-lui donc tout sur le dos et cachons-nous bien vite en le plaignant pour faire bonne mesure. Le pauvre, il est responsable, oh que j'aimerais pas être à sa place !

J'ai vraiment, vraiment, vraiment du mal avec les mous du genou, avec les sans courage, avec ceux qui, quelques années de trop au compteur pour se prévaloir de la naïveté de l'enfance, se permettent de se mettre les mains sur les yeux et de dire d'un ton fuyant Ca y est, je suis caché !. Avec un grand sourire.

En un mot comme en cent, la lâcheté, surtout teintée d'irresponsabilité flagrante, me débecte.