Deux heures du matin, en ce lendemain de Noël. Nous voilà, mes cousines et moi, en grande conversation sur l'égoïsme et autres considérations très philosophiques. J'essaie de leur expliquer mes grandes théories sur la question. Débat. L'une d'elles cite une personne qui à chaque fois qu'on lui dit : "Je suis malade", répond "Ah, je suis contente que tu sois malade, tiens, au moins je ne suis pas la seule". Cousine numéro deux dit qu'elle trouve ce genre de comportement parfaitement égoïste. Nous voilà reparties sur les relations humaines. Tout à coup, éclair de génie. Euréka, j'ai trouvé !

Toute relation intéressante se doit d'être synergique. Le tout est supérieur à la somme des composants. Soit, 1+1=3 (ou 4 ou 100, peu importe, en tous cas plus que 2).
ex. "Je suis malade". "Ah, eh bien, voilà un médicament miracle, essaie donc pour voir s'il te fait du bien, moi ça a l'air de fonctionner". => 1=("Je suis malade") + 1 ("moi aussi") = 3 ("guérissons-nous ensemble").

En revanche, la relation où on remet constamment l'autre à son niveau est inintéressante. 1=1=1=1... On n'avance pas.
ex. 1("Je suis malade") =1("Ah, je suis contente que tu sois malade, tiens, au moins je ne suis pas la seule !")

Pas très clair ? Tant pis, ça l'est pour moi.