Tiens, j'anti-date ce billet, vu que j'aurais dû l'écrire hier. Je vous la fais courte.

Chemin a enfin son appartement. Chauffé, le sien. Mardi soir, je rentre d'un périple dans la France du centre (climat continental, blancheur quotidienne etc.) et m'incruste chez lui. Avec ma voiture. Enfin, pas chez lui avec ma voiture, mais je gare ma voiture dans son quartier (qui n'est pas le mien). Lundi matin, réveil à 7.00. Paris (ou du moins, le jardin de la résidence de Chemin) est blanc. Je me dépêche, je ne voudrais pas être (trop) coincée dans les embouteillages. Départ à 8.00 et des poussières. Jusqu'à Nation, tout va bien. France Inter me confirme que c'est le bazar. À ce point quand même, j'y aurais pas cru. Pour aller de Nation à Porte de Vanves, il m'a fallu trois heures et demie (3h30 oui, oui, vous avez bien lu), d'habitude, faut 20 minutes. Bon d'accord,ça glissait et tout, fallait être vigilant, mais quand même ! D'ailleurs, ils étaient où, les services de salage de la Ville de Paris, qui sont censés dégager les axes de circulation prioritaires ? Je me le demande. Bien au chaud sous leur couette eux, je suppose. Ou alors, je me fais des illusions, ni le périph, ni les maréchaux ne sont des axes prioritaire. Ceci dit, je ne leur en veux pas, j'ai du coup réussi à lire la moitié de mon bouquin, dans les embouteillages. C'était juste un peu dangereux, comme lecture. Mais quand même, la Cité sous la neige, c'est carrément plus beau, et carrément plus rigolo. Et au moins, dans une petite ville de province, même si on n'a pas de chasse-neige, on peut marcher au lieu de passer trois heures dans les embouteillages.