D'abord, ces magazines sont la plupart du temps en deux langues. On peut se donner l'impression d'apprendre le polonais en lisant quelques articles de ci de là. Puis parce qu'ils sont vraiment le summum du produit marketé à fond. Le "in-flight" magazine ne vit que pour vous inviter au voyage. Avec force images, articles décalés, publicité, tout ce qui importe est que vous ayez envie d'aller plus loin. Les in-flight magazines me donnent des rêves d'enfants, des envies de collage (je charcuterais bien toutes les photos qui s'y trouvent pour faire un patchwork du monde à la "airlines", des intérêts soudain pour des trucs et des machins auxquels je n'aurais jamais pensé, que je n'aurais même pas imaginé.

Celui de LOT s'appelle Kaleidoscope. Vu le temps blanc qu'il faisait dehors, j'ai parcouru le magazine tranquillou. Sans vraiment lire, juste en prenant le temps de regarder les images, de se demander quels pays étranges se cachent au bout d'un billet, qui sont ceux qui peuvent se payer un voyage en business et profiter de tous ces avantages extraordinaires. Il faisait gris dehors, on ne voyait rien d'autre qu'un morceau de réacteur. Mais sur les pages, des couleurs qui dansent et des voyages de la tête.