Je n'ai jamais vraiment joué à la poupée, mais là, je dois avouer que c'est l'impression que tous ces tout petits habits me donnent. Le père Noël nous a gâtés, mères, tantes et famille en grand aidant, en nous donnant des dizaines de petits bodies, barboteuse, grenouillère et autres bonnets minuscules, achetés ou tricotés. Tenir dans ses mains une taille 50 relève de l'épreuve de la foi. Qui peut croire qu'un humain est jamais si petit qu'il tient dans la paume de ma main ouverte ?

Et pourtant, à moins d'un géant (ce dont nous ne doutons d'ailleurs pas), il faudra bien en passer par ce stade minuscule. C'est d'ailleurs ce qui m'a toujours fascinée chez les hommes (et chez les mammifères ?) : que l'on arrive à faire un être fini. Quatre membres, des ongles, 10 doigts... tout cela en miniature, mais tout est là dès le début, ou presque (manquent quoi ? Quelques cheveux, des dents ? la parole ?).

Je me sens comme retombée en enfance avec mes tous petits habits et à la fois vieillie de quelques années... on va avoir un bébé. Dans trois semaines. Oups.